SAVOIR-FAIRE

Savoir-faire ancestral

Le tissage éwé ou pagne kita

Les tisserands éwés sont considérés comme les plus talentueux de l’Afrique de l’Ouest. Bien que leur travail, nommé pagne kita ou kenté, peut être observé au Togo ou au Bénin, on le retrouve surtout au Ghana, où il est porté par presque toutes les tribus ghanéennes.
Les Éwés utilisent traditionnellement des bandes de coton pour ce type de tissage, mais ils peuvent également employer de la soie. Les pagnes kita sont à l’origine portés par les chefs et les anciens, avec des trames flottantes aux motifs divers : des couteaux, des mains, des clés, des instruments de musique ou encore le chasse-mouche du chef. Chacun de ces motifs a une signification proverbiale.
Seuls les hommes tissent ces pagnes. Ils s’installent dans des métiers à tisser en bois, avec des pédales commandant deux paires de lisses. Les éventuelles trames flottantes sont ajoutées à la main. Souvent, les artisans s’appuient sur un dessin sur papier pour réaliser leurs tissus.
L’une des caractéristiques propres aux pagnes kita est l’utilisation de fils de deux couleurs ou plus tressés ensemble, ce qui confère à l’ensemble un aspect bigarré.

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Le tissage éwé ou pagne kita

Les tisserands éwés sont considérés comme les plus talentueux de l’Afrique de l’Ouest. Bien que leur travail, nommé pagne kita ou kenté, peut être observé au Togo ou au Bénin, on le retrouve surtout au Ghana, où il est porté par presque toutes les tribus ghanéennes.
Les Éwés utilisent traditionnellement des bandes de coton pour ce type de tissage, mais ils peuvent également employer de la soie. Les pagnes kita sont à l’origine portés par les chefs et les anciens, avec des trames flottantes aux motifs divers : des couteaux, des mains, des clés, des instruments de musique ou encore le chasse-mouche du chef. Chacun de ces motifs a une signification proverbiale.
Seuls les hommes tissent ces pagnes. Ils s’installent dans des métiers à tisser en bois, avec des pédales commandant deux paires de lisses. Les éventuelles trames flottantes sont ajoutées à la main. Souvent, les artisans s’appuient sur un dessin sur papier pour réaliser leurs tissus.
L’une des caractéristiques propres aux pagnes kita est l’utilisation de fils de deux couleurs ou plus tressés ensemble, ce qui confère à l’ensemble un aspect bigarré.

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